dimanche 25 août 2013

Web mobile iOS conclut l’année 2011 avec 52 de parts de marché

Malgré une érosion, le système d’exploitation mobile d’Apple reste largement en tête du surf sur les téléphones portables devant Java ME et Android.

Web mobile : iOS conclut l’année 2011 avec 52% de parts de marché

iOS a bien résisté aux coups de boutoir d’Android. Selon les chiffres de Net Applications de décembre, le système d’exploitation mobile d’Apple termine 2011 à 52,10% de parts de marché sur le surf mobile, après avoir reculé de 1,97 point par rapport à janvier 2011.

En octobre, iOS avait atteint un pic record à 61,5%, probablement sous l’effet de la sortie de l’iPhone 4S. Loin derrière le système d’exploitation d’Apple se trouve Java ME qui équipe ce que l’on appelle les "feature phones", les mobiles évolués qui ne sont pas des smartphones. Sa part de marché est quasi stable sur un an, de 21,42% en janvier à 21,27% en décembre. Android se classe troisième à 16,29% après avoir gagné 3,54 points par rapport à janvier (12,75%). Symbian est quatrième avec 5,76% (-1,64 point).

RIM ferme la marche du top 5 avec 3,51% contre 3,20% en janvier. Windows Phone 7.5 alias Mango, sorti en octobre est à 0,18%. (EP)

mardi 20 août 2013

Ebooks le piratage continue sa progression...

Selon le nouveau rapport "Ebookz" concernant le piratage des livres et qui vient de sortir à l'occasion du salon du livre, l'offre numérique illégale de livres Français continue de progresser. Un phénomène logique alors que les ebooks se démocratisent, qu'une offre légale attractive manque toujours, et que l'accès aux fichiers pirates restait relativement aisé à l'époque de l'étude.

Les chiffres de l’étude eBookz

Cela fait maintenant 3 ans que le MOTif propose son étude sur l'offre numérique illégale de livres français sur internet. Dans cette toute nouvelle mouture (les chiffres 2011) présentée à l’occasion du Salon du Livre, on apprend entre autres que le nombre d’ouvrages disponibles est toujours en augmentation, que leur qualité s’améliore, que ce sont les sites de téléchargement direct qui sont les plus gros “fournisseurs” de liens (cela devrait changer en 2012), que les Best-sellers représentent le gros des ouvrages disponibles, et autres informations sur les types d'ouvrages téléchargés...

Il y a bien sûr beaucoup d'autres chiffres, d'analyses très pointues, de comparaisons... disponibles dans l’étude complète qui est disponible au format PDF et gratuitement sur le site du MOTif.

Il faut bien rappeler que l'étude ne parle pas des chiffres du piratage, mais de l'offre illégale à disposition du public. Entre taux d'équipement qui progresse et offre illégale à disposition, on peut bien sûr raisonnablement en déduire que le piratage n'aura pas reculé.

Mais le plus intéressant est la conclusion principale de cette étude : la nécessité de développer une offre légale plus attractive. Si cette conclusion enfonce apparemment des portes ouvertes, et n'a pas changé depuis le dernier rapport, il faut reconnaître qu'elle n'en est pas moins pertinente.

L’offre légale attractive, grande absente de la lutte contre le piratage

Il faut bien sûr commencer par là pour s’attaquer au piratage. Avec des ebooks truffés de DRM, à des prix totalement coupés de la réalité, avec un catalogue qui représente grosso-modo 10% de l’offre papier, et dont la qualité n’est pas toujours citée en exemple... on est plus proche d’une offre répulsive qu’attractive. Certaines voix se sont élevées d'ailleurs depuis quelques jours pour dénoncer une volonté de boycotter le livre numérique pour protéger la source de 99% des revenus aujourd’hui : le livre papier.

Des groupes comme Amazon ont certes compris comment proposer une offre attractive (si on ferme les yeux sur le système très fermé), mais les modèles économiques ne sont pas utilisables par l’édition traditionnelle, qui ne veut pas se retrouver à vendre à terme des ebooks à 1 € ou des abonnements à 10 € / mois. Résultat : une loi sur le prix unique du livre numérique qui pour protéger la chaîne du livre a donné aux éditeurs tout pouvoir pour fixer le prix des livres. La possibilité pour le consommateur final d'accéder à une offre de prix attractive, due à une concurrence sur les prix, s'est envolée avec cette loi.

Mais les choses bougent chez d’autres acteurs, équipés de nouveaux modèles économiques. Dans la BD par exemple, IZNEO propose un abonnement en streaming à 9,90 € par mois, qui permet de lire jusqu’à 15 BD chaque mois sur son ordinateur ou sur les applications correspondantes. De manière générale, le prix des BD en version numérique est beaucoup moins cher que leurs versions papier, contrairement à ce qui a lieu pour le livre plus traditionnel.

Pour les ebooks, ce sont de nouveaux acteurs qui semblent devoir faire bouger les choses, comme Youboox, qui propose depuis peu ses ebooks gratuits, avec un modèle économique basé sur la publicité ou un abonnement mensuel pour la supprimer et pouvoir lire hors ligne. Mais ce genre de modèle a besoin des éditeurs pour se mettre en place.

Malgré ces progrès et initiatives, l’étude Ebookz montre que cela ne suffit pas, et malgré ces modèles innovants dans la BD par exemple, le nombre de versions pirates a encore augmenté.

Compliquer et freiner l'accès aux fichiers pirates : nécessaire mais pas suffisant

Pour les éditeurs, l’équation est relativement simple : une offre légale attractive ne doit pas se retrouver en concurrence avec une offre illégale plus attractive et à 2 clics de souris. Pour cela, il faut que les fichiers pirates soient plus difficiles à trouver pour l’utilisateur lambda. DRM pour limiter le partage, peur du gendarme Hadopi, fermeture de gros sites proposant des ebooks illégaux (Megaupload bien sûr, mais aussi plus récemment des sites qui étaient spécialisés dans les ebooks), surveillances des réseaux et demandes de retrait....tout est fait pour rendre le piratage moins simple.

L'année 2012 a démarré fort dans ce domaine, et il faudra voir si cela a un véritable impact sur le piratage. Certes, cela ne freinera pas celui qui a fait du téléchargement son jeu préféré, mais le but n'est pas là : il est de décourager l’utilisateur peu informé, qui vérifie d’abord s’il ne peut pas obtenir son ebook gratuitement sur un site de téléchargement direct ou peer-to- peer.

Finalement, pour le monde du livre, il est nécessaire d'effectuer un double mouvement consistant à prendre en compte la demande plus que légitime des utilisateurs (du choix, de la qualité, pas de DRM, des prix attractifs à l’unité ou sous forme d’abonnements), et à limiter la concurrence déloyale que représente l'offre de fichiers pirates sans en même temps porter atteinte aux libertés des internautes. Une offre légale ne sera jamais attractive si la gratuité est à quelques clics de là. Mais même si les fichiers illégaux pouvaient être tous retirés, les utilisateurs ne se tourneraient pas pour autant vers une consommation légale dont ils n'ont pas toujours les moyens.

Un joli casse-tête pour les éditeurs et pour la chaîne du livre en général, dont on peut comprendre qu'ils aient besoin d'empêcher la prolifération de fichiers pirates, mais qui doivent aussi prendre en compte la demande des consommateurs, au lieu de tenter de leur imposer leurs conditions.

mardi 13 août 2013

MWC 2010 - HTC Legend, HTC Desire et HD Mini en vidéo

HTC a profité du Mobile World Congress pour présenter ses nouveaux terminaux. Parmi les petits derniers figurent les HTC Desire et Legend qui fonctionnent sous Android 2.1 et le HD Mini, remplaçant du HD2, sous Windows Mobile.

Lire le test du HTC Legend.

Lire le test du HTC Desire.

Frère jumeau du Nexus One mais sous la marque HTC, le HTC Desire embarque la toute dernière version d'Android 2.1. Techniquement proche du téléphone de Google, il se différencie surtout par la surcouche HTC Sense et ses différents widgets et son ouverture sur les réseaux sociaux via widget Friend Stream. En outre, la navigation au sein de l'écran tactile multipoint s'effectue via une souris optique.

HTC a également profité du Mobile Congress pour présenter le successeur du HTC Hero, le HTC Legend. Principales nouveautés : le touchpad tactile, l'interface HTC Sense, un processeur à 600 MHz un peu plus puissant que pour son prédécesseur, et un design unibody assez réussi. Et c'est Android 2.1 qui anime l'ensemble. Voir notre test du HTC Legend.

Enfin, HTC a aussi prévu un smartphone sous Windows Mobile. Une version mini du HTC HD2. Plus petit, ce le HTC HD est certes un peu moins puissant que son aîné et se positionne comme un mobile d'entrée de gamme. Il est animé par Windows Mobile 6.5.

Toutes les annonces du Mobile World Congress

 

 

jeudi 8 août 2013

Windows Mobile 6.5 et les Windows Phones attendus le 6 octobre

Face à une concurrence de plus en plus agressive, Microsoft ne renonce pas et confirme le lancement début octobre de Windows Mobile 6.5 qui équipera les Windows Phone. Réseaux sociaux, navigation sur Internet et bureautique sont les atouts de ce nouveau système d'exploitation pour smartphones.

Windows Mobile 6.5 et les Windows Phones attendus le 6 octobre

Attendu sur les téléphones à partir du 6 octobre, Windows Mobile 6.5 sera-t-il le Windows Millennium (ou Vista…) de la téléphonie mobile ? On peut le penser, puisque le lancement de son successeur, Windows Mobile 7, est programmé pour 2010.

Mais, le marché des smartphones ne s’est jamais aussi bien porté et Microsoft se devait de combler son retard technologique sur les systèmes comme Symbian, BlackBerry et l’iPhone, tout en repoussant les appareils fonctionnant sous Android.

Pour cela, l’éditeur de Redmond a misé sur l’Internet mobile avec un nouveau navigateur, compatible avec la technologie Flash, l’intégration des principaux réseaux sociaux (FaceBook et Twitter) ou encore des services en ligne comme MyPhone ou la plate-forme Marketplace, inspirée de l’App Store. Toujours présente, la version mobile d’Office offre à Windows Mobile une longueur d’avance sur la concurrence dans le partage et l’édition de documents Word ou Excel, ou dans la synchronisation de sa messagerie avec Outlook.

Enfin, l’utilisation de l’écran tactile est optimisée, tandis que l’interface générale gagne en convivialité avec des icônes plus larges et l’apparition de widgets. Là encore pour rattraper le retard sur l’iPhone, par exemple. Autre nouveauté, bien plus marketing, la création du concept de Windows Phone lié à la présence de WM 6.5 comme système d’exploitation. A ce propos, c’est SFR, dès le 7 octobre, qui devrait dévoiler les premiers modèles avec des smartphones signés LG et Samsung. (EP)